Aujourd’hui, je viens vous
parler d’un livre (non, pas religieux) qui s’est installé depuis quelques temps
sur ma table de nuit et qui aujourd’hui ne me quitte plus. Mon sac est devenu
ma nouvelle bibliothèque.
Je ne l’ai pas dévoré,
mais dégusté.
Plutôt optimiste et
impatiente à la lecture des premières pages, je suis ensuite passée de
complètement paumée à inquiète, interloquée, admirative, réaliste, motivée, …
*_*
Ce livre est pour moi une réelle prise de conscience, à tel point,
que j’en arrive à complètement modifier mes habitudes et ma manière de penser.
Je cherche, je tente,
j’observe et réfléchi aux différentes possibilités qui s’offre à moi, mais
aussi à vous (je suis comme cela, moi. Je pense aussi à vous)
Je me sens investit de la
mission d’en parler, de VOUS en parler et de vous dire que C’EST POSSIBLE. Je vais le faire (je commence doucement) et que j’y
arriverais (I can do it).
Ce livre c’est (roulement
de tambours) ZERO WASTE HOME (tadam). Je précise que je l'ai lu en français, tout de même !
Pour les amateurs
d’anglais, la traduction est simple. Pour les plus novices en la matière, cela
signifie ZERO DÉCHETS À LA MAISON (rien que le titre fait cogiter !).
Béa Johnson, l’auteur du
livre, de nationalité française vit aux States depuis déjà quelques années,
quand elle et sa famille décident de complètement changer leur manière de vivre.
Au départ grands consommateurs (clichés américains oblige) ils ne comptaient
rien! Ni les dépenses, les objets accumulés ou la quantité astronomique de
déchets jetés. Et puis un jour, ils ont dit STOP.
C’est comme cela, que
progressivement, ils se sont simplifiés la life, quoi. Moins de biens matériels
pour plus de temps à se consacrer les uns aux autres !
Car qu’est-ce qui est
essentiel dans la vie ? C’est le temps passé avec les personnes que l’on
aime, non ? Les sentiments, l’amour, c’est cela qui a le plus de
valeur !
La société de consommation
dans laquelle nous vivons, nous éloigne de ses vraies valeurs. Si on prend du
recul, on se rend compte qu’elle nous contrôle à merveille d’ailleurs.
Il y a quelques mois de
cela, j’étais aussi aveuglée. Ma prise de conscience s’est faite avant même de
lire Zéro Déchet (ou Zero Waste Home). Petite, certes, mais suffisante. Il faut simplement avoir
le déclic. Analyser ce que l’on fait et essayer de comprendre pourquoi on le
fait.
Par exemple :
pourquoi vous achetez de l’essuie tout ? Quelle en est la véritable
utilité ? N’existe-t-il pas un autre produit plus économique et écologique
qui pourrait faire le même travail ? (Ba, si ! Of course j’ai envie
de dire).
Posez-vous ces questions
sur tous vos objets du quotidien et vous verrez à quel point la société
d’aujourd’hui vous pousse à consommer davantage, à acheter des choses
totalement inutiles, à jeter bêtement sans penser aux conséquences que cela
implique derrière. (Que va devenir ce coton que je viens de jeter dans ma
poubelle ? Hein ?).
Après le mouton (oui, vous savez : faire
comme tout le monde en suivant les autres sans trop réfléchir), arrêtez de faire
l’autruche (genre je ne veux pas savoir ce que ce coton va devenir), ouvrez les
yeux (open your f******* eyes comme dirait mon ancien prof d'anglais)
Ne vous donnez pas bonne
conscience parce que vous achetez du recyclable ou du biodégradable en pensant
que celui-ci va vite disparaître dans la nature ! Ce n’est pas le cas, au
contraire !
Voici comment débute son
ouvrage (premier chapitre) :
«
C’est vrai, on sort la
poubelle sur le trottoir le soir, et, le lendemain matin, les emballages
plastiques de céréales et les essuie-tout souillés ont disparu, comme par
enchantement. Mais, quand on dit : « je l’ai jeté », qu’est-ce
qu’on veut dire exactement ? On l’a jeté où ? On a beau chasser les
poubelles hors de notre vue, ça ne veut pas dire qu’on ne doit plus y penser.
Après tout, nos déchets ne disparaissent pas sous prétexte que les éboueurs les
ont enlevés. Ils finissent dans les décharges, à compromettre notre
environnement à l’équilibre précaire, à libérer des composés toxiques dans
l’air et le sol, à gaspiller les ressources utilisées pour créer ces produits
dont on s’est débarrassé, et à nous coûter des sommes astronomiques chaque
année pour les traiter.
Voilà pourquoi il est
essentiel de viser le zéro déchet.
Mais que signifie exactement le « zéro déchet » ?
C’est
une philosophie de vie fondée sur une série de pratiques visant à éviter autant
que possible de générer des déchets
»
Pour réaliser ce défi du
zéro déchet, voici les 5 conseils/règles que Béa Johnson propose dans son livre :
1 - Refuser (ce
dont nous n’avons pas besoin)
Le premier objectif
est de réduire sa consommation pour réduire ses déchets. En effet, nous
n’aurons pas à jeter ce que nous ne consommons pas. L’objectif "zéro
déchet" n’est pas de recycler plus mais de faire barrage aux éléments qui
envahissent nos maisons.
"La moindre petite chose qu’on accepte, ou qu’on prend, fait
augmenter la demande. En d’autres termes, accepter de manière compulsive (par
opposition au fait de refuser) revient à tolérer et à renforcer des pratiques
génératrices de gâchis. (…) Lorsque l’on accepte passivement un prospectus
publicitaire, un arbre est abattu quelque part dans le monde." explique Béa
Johnson dans son livre.
Nous avons déjà le
choix de refuser 4 éléments de la vie de tous les jours pour entamer notre
démarche "zéro déchet" :
• Les articles en
plastique à usage unique
• Les cadeaux gratuits
• Les imprimés
publicitaires
• Les pratiques non
durables
2 - Réduire (ce
dont nous avons besoin et ne pouvons pas refuser)
Préférer la qualité à
la quantité, l’expérience aux biens matériels. Ainsi, vous allez remettre en
questions toutes vos habitudes d’achat et de consommation pour aller à
l’essentiel et vers un mode de vie simplifié.
Voici trois astuces pour réduire
efficacement sa consommation :
• Évaluez votre consommation passée :
Faire le vide donne
naissance à de nouvelles habitudes d’achats : déterminez l’utilité de
chacun de vos biens et débarrassez-vous de ce qui n’est pas nécessaire. Faire
le vide permet de partager avec les autres : votre essoreuse à salade
est-elle si indispensable ? Elle peut peut-être rendre vos voisins
heureux ? On troc. Enfin, faire le vide permet de mieux gérer votre
démarche zéro déchet : avoir moins, c’est avoir moins de raisons de
s’inquiéter, moins de choses à nettoyer, à stocker, à réparer ou à jeter plus
tard.
• Restreignez votre consommation actuelle et future :
Commencez par ne pas
vous ruer sur les produits emballés dans votre supermarché. Le même produit
existe-t-il en vrac ? Ne prenez pas nécessairement votre voiture, vous pouvez
sans doute faire ce trajet à pied ou en vélo. Avez-vous vraiment besoin
d’imprimer ce document ?
• Évitez les activités qui soutiennent ou amènent de la
consommation
Nous sommes tous
victimes des coups publicitaires des grands industriels et il faut bien se
l’avouer, nous sommes faibles et craquons parfois sous l’impulsion de nos
désirs créés de toutes pièces par le merchandising. Et si nous arrêtions de
regarder la télé ? D’aller faire du shopping ? "Se contenter de
ce que l’on a est la plus grande richesse" disait le penseur bouddhiste
David Loy.
3 - Réutiliser
(ce que nous consommons et ne pouvons ni refuser, ni réduire)
Réutiliser permet
d’utiliser plusieurs fois le même objet en lui donnant (ou non) une autre
utilité. Un sac plastique peut servir à transporter des chaussures boueuses ou
encore de sac poubelle. Ainsi, "vous évitez la consommation inutile, vous atténuez l’épuisement des
ressources et vous allongez la durée de vie des biens déjà acquis."
4 - Recycler (ce
que vous ne pouvez ni refuser, ni réduire, ni réutiliser)
Après avoir refusé ce
dont nous n’avons pas besoin, réduit ce dont nous avons besoin et réutilisé ce
que vous consommez, il reste finalement peu de chose à recycler. Quand vous
voulez recycler quelque chose, vous devez :
• Faire le tri
sélectif en choisissant des endroits pratiques chez vous pour le
recyclage
• Envisager de vous
rendre dans un centre de tri ou trouver des sites de collecte pour les
matériaux (ampoules, piles, peintures, huile de moteur…) qui ne sont pas aussi
facilement recyclables comme le verre ou le plastique.
5 - Composter
(le reste)
Le compostage est le
recyclage des matières organiques. Quand vous décidez de vous lancer dans le
compostage de vos déchets, pensez :
• au coût
• au lieu
• à l ‘esthétique
• à votre consommation
alimentaire
• au produit fini et à
son utilisation
• à votre implication
• aux ravageurs et autres
bêtes qui permettent la décomposition de la matière
Bref, devenez responsables.
Revenez aux sources. Comment faisaient nos grands-mères ? Ah ah, oui, parfaitement,
votre grand-mère chérie que vous trouvez surement ringarde et vieillotte. Eh
bien, elle a tout compris, pourtant.
Lorsque je pense au
futur ; au monde que nous allons laisser aux générations futures, ça me
donnerait presque envie de ne PAS avoir d’enfants justement. Et puis, je me dis
qu’il n’est pas encore trop tard. On peut encore faire bouger les choses
(chacun avec ses moyens et à son échelle). Je ne fais pas de discours
moralisateur car je ne suis pas un exemple non plus. En revanche, je vais faire
tout mon possible pour changer.
Béa Johnson a réussi, avec
sa famille, à réduire leurs déchets annuels à 1 LITRE seulement. Quel beau
défi. Pourriez-vous dire combien de litre de déchets vous jetés chaque
année ? Non ? Moi non plus à vrai dire…
Si elle peut le faire en
étant aux États-Unis, nous pourrions largement y arriver en France, non ?
Je ne peux que vous
conseiller de lire ce livre.
Si cela vous intéresse, je
pourrais vous parler de comment je vais vers le zéro déchet (à mon rythme bien
sûr.)
Voici deux liens pour
trouver le livre :
Amazon : ici
La Fnac :
ici
Pour retrouver Béa
Johnson :
Et pour écouter Béa Johnson, c'est ici !
P.S : Vous connaissez
le 7ème continent ?! Essayez d’imaginer que chaque déchet jeté,
contribue, indirectement, à la formation et au développement de ce
« continent ». pas joli joli, n’est-ce pas. Pour plus d’infos, c’est par ici !
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