Nous sommes le jeudi 9 octobre 2014, il est très exactement 19 h 30 (enfin, je crois car j'étais bien trop pensive pour vérifier l'heure) quand nous franchissons les deux grosses portes battantes qui nous mènent dans cette salle de cinéma quelque peu vieillotte mais après tout, c'est ce qui fait son charme.
Tout le monde cherche la meilleure place et s'installe tranquillement. Il n'y a pas affluence comme pour la sortie au box office d'un film à gros budget mais après tout, ce n'est pas plus mal.
Bon et puis il faut bien avouer que le sujet est particulier et délicat.
Avec maman, on se met à discuter un peu avec la jeune femme assise à côté de nous; comme si ce film/documentaire (ou plutôt sa thématique) déliait les langues.
La responsable du cinéma est tout près de l'écran blanc. Elle est accompagnée d'une autre femme qui n'est autre que la réalisatrice du film, Céline Darmayan. Toutes deux nous souhaitent un bon visionnage. Nous apprenons (enfin maman et moi surtout) qu'il y aura un temps de discussion après la projection.
La salle est plongée dans le noir. Le film commence.
